Librairie Tartinerie de Sarrant
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 A la librairie, février a été marqué par la réalisation de l’inventaire. Dans des moments intensifs comme celui-ci, il faut retenir son esprit. L’empêcher de partir vagabonder, bercé par la petite musique de l’enchaînement soutenu des « bip » caractéristiques des codes barres scannés, troublé épisodiquement par la dictée à l’équipier chargé de la supervision informatique d’un numéro international normalisé du livre (l’ISBN en français dans le texte) pour les livres réfractaires au code barre. Ce n’est ni le lieu, ni l’heure de se laisser aller au doute – pourtant si fertile en de nombreuses circonstances -, il faut être efficace ! Si par mégarde, l’esprit prend tout de même la tangeante et se demande pourquoi une telle abondance, s’interroge sur notre place dans cet engrenage culturel que l’on nomme chaîne du livre, sur notre place de libraire dans le territoire où nous travaillons et vivons et où, comme partout, l’inflation galope, sur la place que notre culture livresque laisse ou plutôt ne laisse pas aux autres cultures… c’est le drame. Un tonitruant « STOP ! » retenti de derrière l’ordinateur : « Je crois que t’as bipé quatre fois la même étagère, il faut qu’on fasse des vérifs… » L’esprit de l’équipier avait dû lui aussi se faire la malle, il faudra qu’on se raconte nos virées et questionnements lors des prochaines pauses café et dans plein de différents moments, plus propices. Mais l’inventaire c’est aussi cela, un moment de travail collectif où la fatigue peut nous faire rigoler pour un rien…Nous avons aussi profité de ce début d’année pour passer du temps à redessiner avec d’autres les contours et lignes de forces du projet de « Sarrant, village de l’illustration », les croquis sont tout à fait enthousiasmants et le travail se poursuivra ce printemps !L’inventaire à peine terminé, les nouveautés de mars pointaient déjà leur nez et parmi plein de belles découvertes à faire, on pourra arbitrairement retenir ces quelques mots du malicieux album Un enfant comme un jardin, écrit par Béatrice Masini, illustré par Francesca Ballarini et publié aux éditions La joie de lire : « Lire peut s’avérer utile/Parce que les livres sont comme des jardins sauvages où se cachent des enfants pas sages/Et lire leurs histoire c’est se reconnaître/Et se souvenir. » Une belle idée pour attendre le réveil du printemps et, d’abord, profiter de la fin de l’hiver. Dimanche 17 mars à 17h à la librairie : intervention des Brigades du livres pour le Printemps des poètes ! Les brigadiers et brigadières nous proposeront une sélection de textes de leurs choix et la lecture sera suivie d’un apéritif partagé.  Mercredi 20 mars à 19h à la Micro-Folie : c’est la Fête du court-métrage ! Venez découvrir une sélection de courts aux petits oignons (durée de la projection : environ 1h30), tout public. Et pour celles et ceux qui voudraient en voir davantage, suivez la programmation de l’Ouverture à Mauvezin qui propose des séances enfant et tout public le samedi 23 mars.  Et aussi, sur Sarrant et alentours… La librairie sera présente, toujours avec de belles sélections de livres et notre plaisir de les partager : le dimanche 10 mars à la Foire au plantes de Colomiers (31), organisée par l’association Plantes en folie ; le dimanche 17 mars au parc de la Mairie de Castanet Tolosan (31) pour le Printemps des plantes, organisé par l’association Sève de Cocagne ; du vendredi 22 au dimanche 24 mars à Limoges pour les Zébrures de Printemps des Francophonies de Limoges – Des écritures à la scène. Toutes les informations et le (très beau) programme ici. Et aussi, la prochaine exposition de La Maison de l’illustration de Sarrant (LaMIS) débute le 16 mars ! Elle est consacrée à trois artistes du collectif des ateliers Charrette qui nous présenteront leurs travaux du moment sur trois temps au cours du printemps. L’illustrateur et peintre Kam ouvre le bal avec un vernissage et une performance de lecture dessinée avec la poète Isa Fouillet, le samedi 16 mars à 18H à LaMIS.  |